Les Français se sont passionnés pour l’exploit de PHILEA, le petit robot qui le 12 novembre 2014 se posait sur la comète CHOURY – de son vrai nom CHURYUMOV-GERASIMENKO – située à près de 510 millions de kms de la terre. La plupart ignore que le CNES qui avec l’ESA pilotait la mission ROSETTA, détient dans les archives de la cellule sur le phénomène OVNI – le GEPAN créé en 1977- le récit du survol de notre territoire par un mystérieux engin qui rappelle par certains aspects la manoeuvre d’approche de la comète par le rover PHILEA. Un chercheur en biologie y rapporte l’apparition soudaine dans son jardin, d’une bizarre machine surgie du ciel, qui effectuera un stationnaire durant vingt minutes, à un mètre du sol ! Une heure après l’incident, il décrit aux gendarmes en ces termes la structure :
« Je peux donner la description suivante : forme ovoïde, diamètre environ un mètre cinquante, épaisseur zéro mètre quatre- vingt, la moitié inférieure avait un aspect métallique genre béryllium poli, la moitié supérieure était de couleur bleu-vert lagon dans son remplissage interne. »
Comme le révèle l’entretien enregistré auquel j’ai eu accès – mené par le psychologue et le responsable du GEPAN – l’observation est corroborée par le traumatisme des végétaux survolés, dont malheureusement, l’analyse du fait de la mauvaise conservation des plans par les gendarmes – il aurait fallu cryogéniser les prélèvements effectués sur le site – ne permettra pas d’en savoir plus sur la nature de l’évènement. L’échange traduit bien la sidération que constituera pour le témoin la présence de cette machine à laquelle, son savoir, sa mémoire, excluent toute comparaison avec une technologie terrestre. Extrait :
GEPAN : L’appareil ne dégageait…
TEMOIN : … ne dégageait, ni chaleur, ni froid, ni chaud !
GEPAN : … pas un petit tremblement, ni rien ?…
TEMOIN : Ah non, pas du tout ! C’est l’objet inerte, de neutralité absolue qui était dans l’air !
GEPAN : … vous, vous en êtes approché de…
TEMOIN : …oh… 50 centimètres au moins ! D’ici de vous à moi ! Un demi-mètre… J’avais cet appareil à bout de nez ! L’appareil était proche… Il n’y avait ni antenne, ni hublots…
De la « calotte », comme l’appelle l’observateur – la partie supérieure translucide de l’objet – émanait une couleur changeante. Sur ce point il précise : « Ce n’était pas une lumière. Ce n’était pas une vapeur. Alors là ça devient difficile… Ca faisait comme rempli. Est-ce… C’était du plexiglas ? J’en sais rien ! …ou quelque chose… ? Ca faisait comme rempli d’un … la mer ? Ca faisait un peu comme les bleu-lagons, bleu-vert- lagon… Vous savez comme les mers pacifiques et les petits atolls… »
Lors de la reconstitution dans le jardin, il exprime l’angoisse qui l’étreint alors. Le mot à mot, rend palpables une montée de panique.
« …Quelques fois, moi je suis ici ! Je vous assure j’ai… j’ai, eu peur. C’est une peur… J’ai circulé juste à la maison, presque jusqu’au mur de la maison. Vous savez j’ai regardé ça si longtemps que … Je n’ai pas reculé en courant, j’ai reculé mais euh… lentement. J’étais affolé ! Ca fait de l’effroi… Y a tout qui… Je vous assure, c’est… Ca vous glace ! C’est une explication qui est générale, mais…»
Le descriptif de l’appareil, exclue à première vue, tout amalgame avec un engin conventionnel, un phénomène naturel. L’objet évolue dans un silence total, sans rejet de combustion, au-dessus d’un jardinet d’à peine une dizaine de mètres carré ! Détail confondant : la séquence a lieu en périphérie d’une grande ville de l’est de la France, sous le regard incrédule du témoin et lui seul ! Aucun autre témoignage ne parviendra à la gendarmerie. La structure reprendra la route du ciel à la vitesse de l’éclair, avec pour effet visuel au moment de l’envol, de dresser les brins d’herbes situés à sa verticale.
Pour ceux qui seraient tentés de conclure que le scientifique a probablement assisté aux évolutions d’un prototype, voire d’un drone il est utile de préciser que cette séquence a lieu le 21 octobre 1982 ! Outre qu’on voit mal un prototype secret, exposé aux péripéties d’un vol au-dessus d’un centre urbain, à l’époque la technologie des drones en était aux balbutiements et n’avait rien de commun avec ce que la composante donne à voir aujourd’hui.
Je reviendrai prochainement sur les observations de drones dont la presse a rapporté la présence au-dessus de centrales nucléaires, et commenterai le lien que certains ufologues établissent avec le phénomène OVNI.
Comparée à la technologie balbutiante de PHILEA – la mission n’a pu être réalisée totalement du fait du mauvais positionnement de la sonde – la maniabilité, l’aisance discrète et furtive de la machine inconnue, signe à n’en pas douter, son origine autre. Sa capacité à se fondre dans le décor, en font un redoutable vecteur furtif, assurément transparent à nos systèmes de détection. Comme la plupart des manifestations OVNIS dont la science se désintéresse, avec l’excuse comme on vient d’en avoir une nouvelle fois la démonstration, de ne pas présenter un corpus conséquent d’éléments testables, pouvant constituer un objet d’étude porteur.
C’est le constat que j’établis à l’issue d’une enquête° de plus de cinq années d’investigations sur ce dossier oublié de la Science, dans laquelle interviennent une quinzaine de personnalités des sciences, du spatial et l’ensemble des responsables des chefs GE(I)PAN qui se sont succédés depuis 1977 et dont nous reparlerons plus en détails, au cours de prochaines chroniques.
°Témoignage : Enquête 86/06 -L’AMARANTE- note technique 17 GEPAN/CNES.
° Enquête : « Science et OVNI – La logique du déni » actuellement en lecture chez les éditeurs.
Rober ROUSSEL