Robert Roussel a rencontré récemment, le pilote Jean Pierre FARTEK qui a témoigné avec son épouse de leur observation auprès du COMETA. Jean Pierre FARTEK s’interroge sur le silence de la Science. Robert ROUSSEL démontre ici, avec cet impressionnant témoignage, les limites du Paradoxe de Fermi. Paroles de scientifiques contre paroles de pilotes…
PARADOXE DE FERMI ET OVNI
La saga « TRANSFORMER », le grandiose « INDEPENDANCE DAY », de nous convaincre que des Aliens débarquant sur terre, ne seraient guère plus respectueux de nos valeurs, que ne le fut Christophe COLOMB lors de sa rencontre avec les occupants des territoires sud américains. Rassurons nous,affirme en substance en 1950 le célèbre physicien Enrico FERMI- Prix Nobel de physique, inventeur de la pile atomique en 1942 – le risque est inexistant. « S’ils existaient, ils seraient déjà venus nous rendre visite !! Où sont-ils ? » Pour le scientifique, le silence des espaces infinis signifie que, « Là-haut il n’y a personne ! » Le Paradoxe de FERMI est devenu le référent qui fait de nous les orphelins de l’Univers.
Et pourtant…
9 décembre 1979, 9H. Janine FARTEK, comme tous les matins, prépare le petit déjeuner. Jean Pierre FARTEK, pilote de Mirage III à la base de Dijon se prépare dans la salle de bain. Son épouse l’interpelle : « Viens voir. Je vois une chose bizarre près des arbres… » Jean Pierre FARTEK observe depuis la fenêtre de la cuisine une structure gris bleuté, sans hublots, évoquant « deux assiettes accolées » en position stationnaire à 1 ou 2 mètres du sol. Le fond d’arbres sur lequel se détache l’objet permet au pilote d’évaluer la distance à laquelle se situe l’engin, 225/250 mètres et qu’il fait une quinzaine de mètres de longueur et 2 à 3 mètres de large. La « soucoupe », comme la nomment ces témoins, est animée d’un mouvement d’oscillations, comme un hélicoptère en recherche de stationnaire. Jean Pierre FARTEK songe à photographier l’objet, mais craignant le voir disparaitre, choisit de ne pas bouger. Effectivement, au bout d’une minute, il bascule de 2 à 3 degré vers l’avant comme le ferait un hélico prenant de la vitesse. Sa forte accélération-quasiment instantanée, notent les témoins, leur fait craindre qu’il ne s’écrase contre une colline proche. La translation que le pilote évalue d’une durée de 3 secondes jusqu’aux 450 mètres de l’obstacle permet d’estimer sa vitesse : 540 kms à l’heure ! Les époux FARTEK qui se rendent quelques minutes plus tard sur le lieu de survol, ne constatent aucune trace, aucun résidu de combustion, ne détectent aucune odeur. « Le tout s’est déroulé dans un silence total ! » préciseront ces témoins auxquels je rends visite le 21 juin 2011. L’observation illustre l’impasse que constitue ce type d’événements sur lequel les sociétés, les organismes d’état, se refusent de statuer. Ce cas, d’autres et la vingtaine d’experts qui interviennent, vont constituer l’ossature de l’enquête que je consacre au déni de la science sur le sujet. Jean Pierre FARTEK, pilote instructeur comptabilise 13800 heures de vol, militaires et civiles. Il a instruit, entre autres, les pilotes-spationautes Patrick BAUDRY, Jean Pierre HAIGNERAIE, Michel TOGNINI. Riche d’un passé professionnel qui lui a valu de participer à l’opération KOLVESI, de créer l’école de chasse de Meknès au Maroc, de vivre les situations aéronautiques les plus diverses, le pilote affiche une certitude sereine sur la matérialité de l’objet. Comme il me le confirme, et il s’en étonne, aucun service officiel, à part la Gendarmerie, ne l’entendra ni lui ni son épouse. A l’époque, ils ont reçu un questionnaire du GEPAN auquel, faute de temps, le pilote ne répond pas, assuré que celui-ci prendra contact avec eux en temps utile. Le GEPAN ne donnera pas suite à l’enquête. Le double témoignage deviendra l’un des argumentaires du Rapport COMETA et, lors de sa sortie dans le public, sera adressé en personne, au Président de la République Jacques CHIRAC et à son Premier Ministre Lionel JOSPIN. Ce dernier prendra soin de le lire ainsi qu’en aura la confirmation Le Général LETTY , signataire de ce travail. Cette étude, dans laquelle interviennent d’anciens auditeurs de l’IHEDN – Institut des Hautes Etudes de la Défense Nationale – , tentera d’alerter les pouvoirs publics sur la nécessité d’ « Envisager toutes les hypothèses », ainsi qu’il titre son avant-propos sur le phénomène OVNI, et dont l’observation qui précède confirme que l’énigme recouvre une réalité quantifiable.
Jean Pierre FARTEK se refuse à entrer dans les débats sur la nature, ou encore l’origine de la structure entraperçue durant plus de 90 secondes. Sans contact avec le monde ufologique, hormis quelques réponses polies aux sollicitations d’enquêteurs, de journalistes, il se contente d’interpeller la communauté scientifique et l’interroge sur le silence dans lequel elle se cantonne ici. L’observation du 9 décembre 1979 du capitaine FARTEK et de son épouse, officiellement, n’a pas d’existence aéronautique, pas plus que de valeur scientifique. Incompréhension pour un pilote témoin dont le professionnalisme, l’expérience de plus de 40 années, ont toujours été pris en considération. Le silence des responsables scientifiques, des autorités sur l’anomalie OVNI est pour lui une faute grave, voire dangereuse. C’est ce que tenta de rendre sensible à la nation le rapport COMETA.
Ici se trouve renforcée l’hypothèse que des machines volantes non humaines interfèrent, subrepticement, dans le vécu de la 3ème planète de l’étoile soleil. L’histoire pourrait signifier que les Visiteurs pour s’imposer, n’ont nullement besoin de la furie dévastatrice des géants métalliques de «TRANSFORMER », ni même de la haine gélatineuse des Aliens d’ » INDEPENDANCE DAY », que leur discrétion, leur furtivité leur assurent une immersion sans faille dans notre environnement et que leurs intentions, leurs objectifs nous seront à jamais insaisissables.
En cela, nous ne sommes guère mieux pourvus que les peuples souterrains qui s’affairent sous nos pieds. Dans les labyrinthes de l’Empire, nul élément, nulle perturbation ne vient déstabiliser les travailleuses s’affairant au développement, à la sécurité de la fourmilière. Elles ne sauraient concevoir que quelques mètres plus haut, une intelligence, poursuit des objectifs aux conséquences parfois néfastes pour la survie de la colonie. En auraient-elles conscience, qu’elles ne sauraient l’interpréter, comprendre la nature des signes reçus! L’homme possède, lui, le pouvoir, d’analyser, de décrypter les informations que lui donne à voir l’Univers proche et lointain, avec toutefois les limitations dont le phénomène OVNI illustre les contradictions dans lesquelles il se débat. Question en suspend : « Saura-t-il se donner un jour les moyens d’accéder à cette connaissance ? »
Paradoxe de FERMI, Paradoxe de fourmi…